Droit au but

Il faut parfois 10 ans pour faire un pas. Celui qui change le cours des choses.

Une fois le pas fait, on réalise que c’était une évidence.

Un Pas.

 

Qu’est-ce qu’on a foutu, bordel, pendant tout ce temps ?

Que ne l’ai-je pas fait plus tôt ?

 

Il y a d’abord l’inconscience. Je ne sais pas que je sais.

Mais y a comme un truc qui gratte.

Il y a ensuite le déni. Je sais que je sais mais je n’en veux rien savoir.

Ça va passer…

Puis il y a l’effroi. Je sais oui…mais je ne peux pas, c’est impossible.

C’est compliqué.

Vient alors un long sommeil. L’herbe n’est-elle pas toujours plus verte ailleurs ?

Je veux ne jamais me réveiller.

Il paraît qu’on s’habitue à la douleur.

Peut-être qu’on s’habitue au confort qui enrobe la douleur.

Un beau jour on se réveille et on est prêt. On se lève, et on marche.

Bonne nouvelle : il n’y a pas de crocodile !

C’était une évidence mais ce n’était certainement pas simple.

Il faut parfois 10 ans pour ne pas faire un pas.

Précédent
Précédent

Vécu de violence et reconnaissance professionnelle

Suivant
Suivant

De la séparation